Le pensionnat Kanae, qui n'est pas comme tous les autres, a été créé par mon arrière grand-père, Hiroshi Baskerville, en l'an 1546. Il m'a ensuite légué les clés de celui-ci car il a voulu en finir avec sa (vie), parce qu'en fait c'était un zombie tout comme moi, donc increvable la bête sauf si on lui coupait la tête. Une fois mon deuil achevé, je me suis mis en quête de restaurer le pensionnat. Mais mon arrière grand-père a oublié de me mentionner une chose : le pensionnat est vivant !! Le plancher craque, les murs se frictionnent, des flaques de sang se forment dans les couloirs sans qu'il n'y ait de meutres et d'apparitions d'esprits. Et le plus terrifiant est que quand l'on marche dans les couloirs dans le noir avec une simple torche pour s'éclairer, un vend glacial vous caresse la nuque avec une forte sensation d'être observé.
Aprés tant d'années passées seul ici, je me suis mis à déprimer car la solitude se faisait grande. Mais un jour, par le plus grand des harsards, j'entendis au loin un cri perçant dans les couloirs. J'ai pris mon courage à deux mains pour aller voir la cause de se raffut. Je marchais le long de celui-ci et plus j'avançais, plus j'etais sur mes gardes car au loin j'entendais comme des pleures. J'avancais... J'avancais... J'avancais dans ces sombres ténèbres et plus j'avancais, plus j'entendais ces drôles de bruits, comme si c'etait des pleures forcés. Et là tout à coup, je passe devant une pièce sombre. À ce moment là, ce n'était plus des pleures que j'entendais mais des genres de grognements menaçants. Je mis ma torche en avant pour mieux voir et j'aperçus au coin du mur une silhouette d'une jeune fille se recroquevillant sur elle-même. Au moment où j'ai dit "qui es-tu ?", la seule chose que j'ai vu sont ses yeux rouges sang, d'une couleur vive qui transpercait la noirceur de la pièce. Cela m'a fait des sueurs froides. Je pris encore mon courage à deux mains et décidais d'aller à sa rencontre tout en lui tendant la main. Je l'ai mise en confiance et emmené avec moi dans la piece où je me suis installé.
Après plusieurs mois passés à ses cotés ici, je me suis beaucoup attaché à elle. Son doux nom Alice sonne comme une mélodie à mes oreilles et biensûr, comme vous avez pu le deviner, cette charmante Alice, avec le temps, est devenue ma femme. Plus les jours passaient, plus on s'ennuyait et plus on se sentait seul dans se pensionnat lugubre. Subitement, nous avons eu une idée formidable : aménager le pensionnat pour accueillir des pensionnaires aussi tarés que nous. Et voici comment celui-ci a réouvert ses portes !!
